We’ve updated our Terms of Use to reflect our new entity name and address. You can review the changes here.
We’ve updated our Terms of Use. You can review the changes here.

Les Monsieurs

by Les Monsieurs

supported by
jmlaurence
jmlaurence thumbnail
jmlaurence les monsieurs on sut me charmer après la première écoute
du texte jusqu'au riff de guit plein de fuzz. Il savent ébranlé les consciences et les tympans Favorite track: moé je l'sais-tu?.
/
  • Streaming + Download

    Includes unlimited streaming via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
    Purchasable with gift card

      $9.99 CAD  or more

     

  • Compact Disc (CD) + Digital Album

    CD + download

    Includes unlimited streaming of Les Monsieurs via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
    ships out within 7 days
    Purchasable with gift card

      $10 CAD or more 

     

1.
Doc T.V. 03:55
Assis sur le sofa d’opération, J’attends depuis une couple d’heures. Aveuglé par les néons, C’est là l’entrée du bon docteur. Les grandes lunettes épaisses pis noires, Qui sont perchées au bout de son nez, Laissent deviner des yeux charognards, Qui chassent un sujet à dévorer. La tête un peu dans brume, Les yeux dans graisse de bines. Je me sens lâche, je me sens heureux, Le Doc tranquille sort son égoïne. Assis, je me divertis jusqu’à ce que soit passée, L’idée de me soumettre au supplice de penser. Je m’évache dans ma propre complaisance. Jusqu’à ce que soit atteint le confort, je continue la quête d’inconscience. Face à la farce qu’est ce taudis et cette ostie de vie, Qui se vit dans la vacuité et le contentement de l’essence, L’illusion de l’extase, l’excès de l’insignifiance. Le Doc me fend la tête en deux, Pis il m’installe une belle penture. L’écran qui griche devant les yeux, La vie des riches a l’air bien dure. Je sens ses grands gants noirs, Fouiller dans le fond de ma tête. Le Doc est en forme pis il accélère, Il vide ses vidanges à la grosse barouette. En symbiose avec le sofa, je me sens vivre pour la première fois, Alors que mes sentiments deviennent ceux à l’écran. Je me plais à mépriser ses ratés pour qui je vote si souvent Et qui finiront par me faire vivre de grandes émotions, Lorsqu’enfin seront étalés leurs bas instincts en direct à la télévision. Incapable d’opinion ma pensée coule à flot sur mon front, Se sentir investie d’une grande mission, continuer la diffusion, Diluée par et pour le capital et la demande générale. Denis Lévesque confident de Dieu mon archevêque, Prêche la parole des portefeuilles pour maintenir l’aliénation, Des grosses Micheline assises toutes seules dans leur salon. Vas, au grand guerrier de la diffamation des mals aimés de la grande scène, Et fais de faits divers la fabrique de divertissement à cinq cennes.
2.
Moé je l’sais-tu moé là? Toé je l’sais-tu? Toé je l’sais pas. Moé tu l’sais-tu moé là? Moé je l’sais-tu moé là? Toé tu l’sais-tu, moé je l’sais pas. Moé je l’sais-tu toé là?
3.
Cul-d'sac 02:56
Tu viens de me crisser là, Pis c'est ben correct de même. Je braille sur Celebration, Une tragédie Kool and the Gang. Ne vous méprenez pas, C'est pas que j'ai pas de la peine. Tu sais je t'aime en tabernacle, Mais un cul-d'sac, c’est un cul-d'sac. On s'est cassé la tête, En tabernacle, Mais un cul-d'sac C’est un cul-d'sac. Toi toujours en quête du grand respire, Tu chasses le sens de la vie. En train de courir avec ton 12 Pour un panache au-dessus de ton lit Mais tu sais dans le fond t'as rien compris. À bout de souffle toujours parti. Moé j'ai fini de courir dans le beurre, J'ai tout ce que je veux ici. On s'est cassé la tête, En tabernacle, Mais un cul-d'sac C’est un cul-d'sac. On s'est cassé la tête, En tabernacle. C’est pas comme si on n’avait jamais vu les pancartes.
4.
5.
La shop 04:39
J’ai la voix d’une bêcheuse, La rouille a pogné dans gouttière, Mes poumons pleins de poussière, Comme des vieux sacs de balayeuses. Mes mains de job à pu finir, L’envie qui a pogné un flat. Je veux pas finir comme une vieille gear, Qui spin dans le beurre, bonne pour la scrap. J’aurais jamais dû rentrer à la shop (bis) La strap du sens de la vie, A comme un slack. Mes yeux baignés dans le brin de scie, J’ai l’innocence qui a mangé la claque. On se contera pas d’histoires, J’intéresse personne, j’ai même pas mon secondaire. Mon avenir est stallé ben dur, Jacké sur ma misère, sur mon emmanchure. J’aurais jamais dû rentrer à la shop, J’aurais jamais dû rentrer… REFRAIN À la shop, Pogné dans le bruit pis dans poussière, À assembler des frigidaires, Des cochonneries. Conçues pour chier dans 2-3 ans, Pis que vous dépensiez votre argent, Pour faire rouler l’économie. Tu me connais pas, mais je suis partout. Je suis dans tes toutous, j’pas fait en caoutchouc. Je suis dans tes bébelles, dans ta poubelle, Dans tes bobettes, c’est moi qui les a fait. Avec mes mains sales, Pis mon linge sale. REFRAIN J’ai l’impression de m’étouffer, La tête pognée dans un Publisac. Je suis pu capable pis je suis tanné, Ostie de calliste de tabernacle. Tu iras jaser de ça au père Noël pour voir.
6.
Adidas, McDonald, Lacoste. Comme j’aimerais être un trade-mark, Avoir mon rack à moé dans un Wal-Mart. Comme j’aimerais inspirer l’envie, Pis que tu m’achètes à gros prix. Starbuck, Samsung. Je veux être le jeune, le cool, le chromé. Je flash, j’attire, je fais bander. Porte-moi, fais mouiller, montre tes muscles, Donne l’envie d’une baise de luxe. Nike, Ardène, Honda. Comme j’aimerais être apôtre du bon goût, Être ce que l’on veut avoir. Y’a pas de mal à vouloir se faire valoir, Vas-y, achètes-moi, fais pas de tabou. Tim Hortons, Reebok. Je veux être l’authentique plastique, Qui décomplexe le consumérisme, Conçue comme en dehors de l’éthique, Laisse faire l’étiquette pis l’esclavagisme. Cadillac, Dollorama. Culture de l’apparat, Je suis en partage, je fonde le lien social. Communauté de consommateurs qui t’attend. Grande famille de fidèles pour ceux qui avalent. Ipod, ipad, ifuck. Comme j’aimerais t’empêcher de dormir, Être le cossin de rêve, ton fantasme, La projection de tes désirs pervers, Le produit dérivé de tes vouloirs vulgaires. Rolex, Microsoft, Dolce Gabbana. Consomme-moi, sens-toi vivre. Défais-toi du poids du monotone, Du cancer de la vie monochrome, De la tyrannie du vieux et du morne. American Eagle, Axe. Débarrasse-toi de te sentir laid, De l’injustice de pas faire des envieux, Deviens enfin qui tu veux, L’attraction, un winner, un épais. Levi’s, Sony, Nokia, Ivresse dans la transaction, Quand tu rentres ta visa gold dans craque. C’est approuvé, éjaculation, Je t’appartiens, je suis ta marque. Toyota, Nestlé, LG, Frigidaire, Tupperware, Comme j’aimerais être un trade-mark, Qu’on me convoite, être moi, être nu. Comme j’aimerais être un trade-mark, Mais malheureusement, je ne suis qu’un vulgaire trou du cul.
7.
Trapper la bête, Dans le bout de la cuisine. Trapper la bête, Qui a fait son nid entre nous, Avec ses dents des trous, Dans les muffins, avec le glaçage rose cheap, Qui goûtait la scrap. Le glaçage rose de fête. Trapper la bête, Qui m’arrache les oreilles. Trapper la bête, Qui veille après veille, Se saoule à même ma fierté, J’ai les convictions, En fonds de bouteille, La foi décalissée. REFRAIN Je le sais que tu la vois, toé y too. Que tu lui donnes, nos vieilles croûtes de pain. Mais c’mon, minou, fuck pas le chien, Y’a en masse de bibittes tout seul, en magasin. Trapper la bête, Qui a chié le calorifère. Trapper la bête, En plein milieu de l’hiver, Les chaufferettes dans le plancher, L’Hydro a blasté. Le bon temps a refoulé, La face de la reine frostée. REFRAIN Trapper la bête, Qui a grugé ma boussole. Trapper la bête, Pogné entre le lavabo pis la bol, Avec des sons pis des paroles. Où c’est que je m’en va? Maudit éthol. Peut-être ben sur un mi bémol. Retrouver la bête Pis son poil dans mon café. Retrouver la bête, Morte sur le plancher, Qui me donne rien que le goût de brailler. Il me semble que je va m’ennuyer, Et pis fuck, Je va la faire empailler. REFRAIN Je le sais que tu la vois, toi y too. Que tu veux pas que je l’amène, quand je prends mon bain, Mais c’mon minou, fuck pas le chien. Je suis une bibitte toute seule de moins, Avec ma bête morte qui me tient par la main, Pour pas que je me perde dans les allées du magasin.
8.
REFRAIN Je le sais pas où ce que je m’en va, Un peu partout, mais peut-être pas là. Mes bottines me mènent par le bout du nez. Je décrisse. Excusez, mais dans le vent j’entends l’appel de la liberté. Moé je suis pas pressé de perdre ma vie à la gagner, De passer mon temps précieux dans le blender du marché. Qui comprend la vie comme de la viande hachée. Qui réduit la vie à de la viande hachée. Y me semble que le temps qu’on a à vivre c’est trop précieux, Pour qu’on se laisse faire enligner par la logique du fric. Qui qui a dit que ça prenait de l’argent dans vie Dieu? Prenez-vous en main pis le temps qui vous appartient. Faites ce que vous pensez qu’il faut pour préparer demain. « Mais toé qu’est-ce que tu veux faire dans vie ? » Ben je veux vivre ct’affaire. Je veux jouir, je le crie. Je veux semer de l’utopie. Je sais pas où ce que ça mène, mais laissez moé donc faire. J’ai une tête en papillon, Un esprit qui veut s’envoler. Une philo de vagabond, En chemise à carrés. REFRAIN Pris entre les aspirations, le devoir critique, L’exploration des sensations, les souvenirs qui habitent, Le tiraillement des émotions et l’ivresse de la musique. Je sais pu où donner de la tête, y’a trop de paroles que je débite. Je le sais pas où ce que je m’en va, À part dans tes oreilles. Je me dis qu’il faut ben que j’essaye, Avec notre musique, de faire un cadran, un déclic, Un vecteur de rassemblement, de brassage politique qui serait, Intarissable, infatigable, insatiable, intolérable, Un – ta – ber –nacle de coup de poing sur la gueule, À tous ceux qui travaillent à taire la tentation, De la collectivisation. Faut maintenir la tension. Moé je le sais pas où ce que je m’en va, Le petit Jésus dit moé donc ça. Goûter toutes les couleurs des fleurs. Respirer un vent qui vient d’ailleurs. Plonger dans la lune en chaleur. Habiter ma vie avant que je meure. (bis)
9.
Queq'chose 04:57
Le cadran me fend les oreilles, C’est brun dans les craques du bain. Les jours sont tous pareils, Le voisin sort ses bouteilles à sept heures du matin. Dix piasses de l’heure, La douche pisse de l’eau frette. La semaine de quarante heures, Le bonheur dans les jambes sait pu où se mettre. Sur la chaîne de montage du réel, Dans nos emballages individuels. On se pose pas de questions, on a pas le choix, Pour manger pis vivre, pour se payer le droit. La volonté à bout de souffle, Les veines pluguées sur la cafetière. La radio en boucle qui camoufle, En dessous de sa toile de fond, notre petite misère. REFRAIN La vie pognée dans l’engrenage de la patente, De la maudite machine, Se plie l’échine devant la marde dans son apothéose. Travailleur chez Tim ou cheap labor en Chine, Y serait peut-être temps qui se passe… queq’chose C’est là, c’est écrit dans le journal, On se fait fourrer, man c’est débile. C’est gros comme un orignal, Un orignal au centre-ville. À Montréal, les robineux au printemps, Poussent comme des fleurs, dans les craques du ciment, Parce que nos gouvernements, Sèment du bien commun, modifié génétiquement. REFRAIN Quel choix qu’on a d’autre, Que celui-là de prendre la rue. Imaginez le monde avec les pauvres, Qui disent la pauvreté y’en aura pu. Mais quand t’essayes de faire de quoi, Le gouvernement t’envoie ses chiens. Qui cassent notre gros party de cuisine, Qui nous arrache le droit de changer de régime. « Bonjour ici le sergent servile, matricule baloney, Cette chanson est déclarée illégale en vertu du règlement P6, qui cherche le silence social et à contrer les anarchos-terroristes et les paranos-marxistes. Envoyez, dispersez-vous gang de jeunes qui savent pas où est-ce qu’ils s’en vont! » Le vivre ensemble tourne au vinaigre, Dans un pot de langues de porc en cravate. Un discours haché mi-maigre, La langue néolibérale sent le passé date. Depuis qu’ils ont aboli le mot, Des pauvres ça existe pu de Gaspé à Montréal. Ils nous coupent la parole en petits morceaux, Pour mieux que l’austérité s’avale. REFRAIN
10.
Le yâbe 05:42
C’est arrivé icitte dans ma tête la semaine passée, Vers une heure la tête dans brume je me suis pointé. Pas personne dans place, tranquille, c’était mort. Je me suis pogné une pinte pis je me suis canté sur le bar. Un beau monsieur ben swell me paye un shooter, Il me dit « Tiens toé dret le flo, y’est encore de bonne heure. » Je l’ai tout de suite reconnu le temps qui cale son rhum, Ben oui ostie c’était le yâbe en personne. J’étais surpris, je pensais qu’il se tenait plus dans l'ouest de la ville moé, en tout cas. On a jasé en masse le yâbe pis moé, Pis il m’a compté qu’il s’était fait fourrer v’là deux ans passés. Ça faisait des années qui runnait sa business, L’enfer toujours ben coté à la bourse. Non le yâbe m’a conté qu’il était en partenariat avec Power Corporation depuis les années 80. Le yâbe garantissait des places en enfer sur le conseil d’administration, À tous les députés libéraux qui se retiraient de la politique, Pis en échange Power investissait son fric. Avec Ti-Pet Trudeau, Paul Martin, Paul Desmarais sur le conseil, L’enfer a connu ses années les plus rentables. Mais par un procédé économique que j’ai pas trop compris, Desmarais pis sa gang on réussit à se retirer de l’enfer pis à la mettre en faillite. Y’a fallu que le yâbe endosse tout même s’il n’avait plus rien. Rendu à poil tout nu dans rue. Pis pendant ce temps-là, ben l’enfer a été racheté par Power Corp. Pis est devenu une de ses filiales. Comme on dit : « c'est avec de l'argent qu'on fait de l'argent (qu’on fait de l’argent, qu’on fait...) » Fek là le yâbe il se vire pis il me dit : « Hey le petit si tu veux être big shot dans vie, T’as besoin de marcher dret, d’être beau, grand pis propre, De pogner le cash pis de les crisser à’ porte. J’t’allé voir mon chum au gouvernement, Le propriétaire d’une shop d’armement, Aussi ministre de l’Environnement, Il m’a loué le sous-sol du parlement. J’ai vedgé là une couple de semaines, Rien dans les poches, pu rien dans bedaine. Les murs à’ grandeur étaient tapissés, De petites annonces, de jobs steadys. La gueule toute croche imprimée dans le miroir, Voulait sacrer son camp au yâbe l’vert. Je l’ai retenu pis je lui ai juré, J’va me pogner une job, j’va me relever. J’ai été plongeur pendant un petit bout, Y me payaient pas, fek j’ai pris la porte. J’ai travaillé dans un épicerie, Y’allaient me crisser out, moé je suis partie. Commis, caissier, concierge, serveur, Crisser dehors, pas assez d’heures. Aide cuistot, chauffeur de taxi, Je commence à être tanné de ma crisse de vie. Des petites jobines c’est pas pour moé. Faut que je trouve mes talents cachés. La cross, la marde c’est mon terrain. Watch out tout le monde c’est moi qui s’en viens. J’ai été, Recteur à Concordia, Gouverneur du Canada, Boss de chantier dans les mines, Le maquilleur à Céline, Lobbyiste pour des tops, Petit boss dans une shop. Conseilleux de Line Beauchamp, Vargeux dans les coupes à blanc, Brandisseux d’injonctions, Arnaqueux de petits morons, Vendeur de chars, Chroniqueux de Quebecor. Pis j’ai été directeur au département de la lobotomie pour Productions J, Mais je suis parti de là, c’était trop croche pour moé cette affaire-là. Ok les gars, on crisse notre camp! J’ai ma business, du fric plein le cul. Je fais compétition au petit Jésus. Le nouveau paradis des Occidentaux, Le Beach Club Red Sun à Mexico. Venez vous faire griller la couenne, Boire des drinks à trente-cinq cennes. Fajitas, nachos à volonté, Tout ce que vous voulez pour votre vie dans l’éternité. »
11.
Nous autres on s’appelle Les Monsieurs. On est des gens très importants. Fais-nous confiance pis fais-nous pas chier. Tu me fronteras deux piastres en passant. Dans nos bels habits du Crotte-Moineau, On est la crème des oboes. On passe, les têtes se virent, on a des grosses tirelires, Pis des dents qui fittent avec nos bas blancs. On est l’incarnation de la distinction, Des gras durs, des carrières d’envergures. On est des dignitaires, des hommes, des mammifères, Avec du fric pis des beaux derrières. Nous autres on s’appelle Les Monsieurs, Pis vous autres vous êtes ben chanceux. La mère à Sam nous a passé son char, Pour qu’on vienne jouer de la musique à soir.

about

Les Monsieurs :

Simon Beaudin : Voix, guitare et dobro
Samuel Cadieux : Basse
Phil Girard : Guitare, lapsteel et mandoline
Gabriel Leblond : Batterie

credits

released October 27, 2017

Réalisation : Dany Placard
Prise de son et mix : Dany Placard et Manuel Marie
Matriçage : Richard Addison

Enregistré à St-Jacques de Montcalm

license

all rights reserved

tags

about

Les Monsieurs Joliette, Québec

Depuis 2014, le groupe lanaudois Les Monsieurs se promène sur les scènes du Québec. Pour son second record avec Placard à la réalisation, le groupe demeure dans un univers rock assumé alliant fuzz décapants et paroles engagées, mais s’aventure également dans un univers aux accents plus folks et intimistes.

Ville natale : Joliette, Qc / Montréal, Qc
... more

contact / help

Contact Les Monsieurs

Streaming and
Download help

Redeem code

Report this album or account

If you like Les Monsieurs, you may also like: